La résistance du moteur de notre elliptique de la marque Norditrack (acheté d’occasion) ne proposait plus un effort au pédalage cohérent.
La difficulté pouvant être réglée entre 1 et 20, seules les valeurs les plus hautes étaient possible et encore avec de la chance.
En cause le module de freinage magnétique de l’elliptique.

Une fois démonté le cache, on accède à la roue, la courroie d’entraînement et le servomoteur qui gère le frein de l’elliptique.

Ci-dessus on retrouve :
1 – le volant d’inertie en métal
2 – le servomoteur qui pose problème
3 – la connectique à débrancher
4 – la bielle qui rapproche l’aimant du volant d’inertie.
Une fois le servomoteur démonté, on peut regarder à l’intérieur :

On y retrouve un moteur et un système d’engrenage qui offre une réduction de vitesse mais surtout une multiplication du couple.
Et sur l’axe de sortie se trouve un potentiomètre qui va permettre de comparer une tension de sortie à la tension de consigne.
En gros et pour vraiment simplifier, si on abaisse la tension envoyé au servomoteur, celui-ci tourne dans un sens jusqu’à ce que la tension de sortie du potentiomètre soit identique.
Si on on augmente c’est le contraire. C’est un asservissement de position.
Donc, dans notre cas, si le volant d’inertie n’est plus freiné, c’est que soit :
– le servomoteur ne reçoit plus de consigne de position (facilement vérifiable avec un voltmètre : la tension évolue entre 0 et 5V suivant les modèles d’elliptique)
– le moteur est mort (mais on l’entend bien tourner…)
– le potentiomètre n’indique plus la bonne information, et donc le moteur ne tourne pas bien.
J’ai choisi de changer l’ensemble du servomoteur car le potentiomètre était collé dans la masse de la bielle…
On trouve des servomoteur de remplacement pour moins de 100€ port compris.

Une fois remplacé, il faut régler la profondeur de la bielle et tout remonter.
Bref, le remplacement de la résistance du moteur magnétique d’un vélo elliptique norditrack est une opération simple et peu coûteuse.